29 mars 2008

Un conte pour un event, d'une certaine manière

Il était une fois un sram, XXX. Il arriva au château d'Amakna, et demanda à voir le Roi Allister. Il proposa un étrange marché. Il dit qu'il avait une solution contre l'invasion des bworks, celle d'Astrub. Il offrait ses services pour vider la ville de ces envahisseurs, sans avoir à combattre. Lui, seul, pouvait s'en charger. Le Roi et ses conseillers étaient intrigués bien sûr. Ils avaient longtemps cherché une solution, mais n'avaient jamais trouvé. Ils demandèrent bien sûr ce que voulait le sram en échange. Il voulait juste qu'ils ne posent pas de questions sur ce qui allait arriver aux bworks.
"J'ai une solution, mais il ne vous sert à rien de la connaître."
C'était un sram, ce n'était pas surprenant. Le Roi accepta l'offre. Mais Fallenster, curieux, voulait tout de même en savoir plus. Il chargea un jeune féca, YYY, d'en savoir plus. Ce dernier passa ainsi quelques jours à Astrub, guettant toute chose inhabituelle.

Or, un jour, il vit le sram arriver, devant la banque. Il avait une drôle de flûte dans les mains. Il ne parla pas, il se mit devant la banque, et commença à jouer de l'étrange instrument. Mais ce n'était pas de la musique qui en sortait, en tout cas pas pour le féca. La flûte ne jouait pas de la musique, elle jouait du bwork. Des phrases en sortaient, et semblaient comme hypnotiser les gens autour du sram.
"ki ve dé kama"
"sui 1 modo, done kama é dofus"
"g dé objè é dé kama"
"vené pour gagné dé kama"
D'autres phrases encore sortaient de la flûte. Le sram traversa la ville. De plus en plus de monde le suivait. Dès qu'un bwork venait à l'entendre, il rejoignait la foule. Le jeune féca fit comme les autres, il suivit l'étrange musicien. Après être sortis de la ville, ils se dirigèrent vers les montagnes. Pour finalement arriver, et entrer, dans une grotte. Le sram jouait toujours de sa flûte magique. La foule arriva dans une grande caverne. Des puits de lumière tombaient du plafond. Une grande fosse se trouvait au milieu. Le feca, même en s'approchant un peu, n'en voyait pas le fond. Et un sadida se tenait près d'une paroi. Il était hirsute, et regardait farouchement cette foule qui posait des questions sans arrêt au sram. Le sadida fit tonner une voix puissante.
"vou voulé dé kamas??"
La foule répondit "ui!!"
"vou voulé dé dofus??"
La foule répondit "ui!!"
"vou voulé dé objé??"
La foule répondit "ui!!"
"c en ba, dan le trou! allé, en ba tous, il ya 1 modo"
Les bworks commencèrent à se jeter dans la fosse. On les entendait tomber, mais jamais atterrir. Le féca comprenait maintenant quelle était la solution. Comme des moutons, les bworks tombèrent tous dans le piège. YYY se garda bien de les suivre, il se tenait un peu à l'écart. Une fois les dernières victimes passées, il s'approcha tranquillement du sadida.
— Je suis désolé, mais les kamas et autres trésors ne m'intéressent pas moi.
— Qui es-tu ? Tu n'es pas comme eux, tu es normal, demanda le sadida.
— J'étais intrigué. Je voulais savoir ce qui allait se passer.
— Et bien tu sais maintenant !
Le sadida le regarda d'un air las.
— Tu peux partir si tu le désires, je n'ai rien contre toi.
— Et eux, dit le féca en montrant la fosse. Vous n'aviez rien contre eux non plus ?
— Ah si, eux je les détestais !
Le sadida poussa un long soupir, qui sembla triste au féca.
— Il y a longtemps... J'étais heureux avec mon amour, mon coeur. Elle était belle. Mais elle était différente. Elle utilisait des sorts que les autres comme elle n'utilisaient pas. Elle faisait des choses que les autres ne faisaient pas. Elle avait des qualités différentes des autres. Mais voilà, ceux comme eux... Comme ces bworks... Ils ne comprenaient pas. Ils ne l'acceptaient pas. Ils l'insultaient. Ils la ridiculisaient. Ils la volaient. Ils voulaient la tuer.
Il soupira à nouveau, et la tristesse était bien plus marquée.
— Un jour, elle ne l'a plus supporté. Elle a disparu. Elle m'a dit au revoir, comme d'habitude. C'est vrai qu'elle avait un drôle d'air dans les yeux. Je n'ai pas su le voir. Elle m'a embrassé, comme toujours. C'est vrai qu'il était plus long ce baiser. Je n'ai pas su le comprendre. Elle m'a dit qu'elle m'aimait. C'est vrai qu'elle avait la voix tremblante. Je n'ai pas su l'entendre. Et je ne l'ai plus jamais revu.
Il ne dit rien pendant un instant.
— Alors ils méritent ça, pour ce qu'ils ont fait.
Le féca regarda le sadida pendant quelques secondes, comprenant mieux.
— Mais moi, dit le féca, je ne peux pas vous laisser faire.
— Je sais, répondit le sadida en le regardant dans les yeux. Il faudra me tuer pour m'arrêter.
— Alors soit.
Le combat ne fut pas très long. Le sadida ne lui laissa pas le choix. Mais le féca resta persuadé d'avoir vu un sourire se dessiner sur le visage du sadida avant de mourir.

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