31 mars 2008

La dure vie d'un fantôme

Bashar se promenait tranquillement, visitant Incarnam. Il parlait aux gens de temps en temps ; on lui demandait de l'aide pour diverses choses, aller chercher des objets, prévenir quelqu'un, apporter diverses choses. Comme il ne connaissait pas beaucoup de monde, ni les coutumes du lieu, il acceptait histoire de mieux comprendre les gens et ce monde flottant.

Il arriva alors auprès d'un Sram. Il aurait dû se méfier, bien sûr, mais il ne connaissait pas les Srams comme nous les connaissons. Alors quand ce Sram lui proposa une petite expérience, il se dit : pourquoi pas.

Et voilà donc comment Bashar, alors plein de vie et d'énergie, se retrouva transformé en fantôme... Il était là, flottant, vaguement consistant, pouvant difficilement parler, chaque mot qu'il voulait dire ayant naturellement tendance à se transformer en un Houuuuu lugubre.

Il décida donc de faire ce que tout bon fantôme doit faire dans son pays : hanter les lieux.

Il se rendit compte qu'il devait y avoir souvent des fantômes, car les gens ne semblaient pas avoir peur. Il en trouva des curieux, plus que peureux...





Assailli de question sur ce qu'il était, il ne put que dire l'évidence...


Mais il n'était toujours pas capable de faire peur. Pourtant, il lui semblait que c'était son but, en tant que fantôme. Pire, certains avaient envie de devenir comme lui...


Dépité devant ces réactions, Bashar se posa beaucoup de questions. Il se dit que ce n'était sans doute pas une bonne voie pour lui, fantôme... Et il avait des obligations envers son pays natal.





La nuit passa, et le lendemain, Bashar s'apperçu qu'il parvenait maintenant à parler normalement, ce n'était plus ces râles lugubres, il pouvait enfin se faire comprendre facilement. Il tenta de trouver du réconfort à la taverne, auprès des habitués du lieu.


Il décida alors de ne plus tenter de faire peur, mais la suite des événements l'obligea à continuer de "faire" le fantôme. Un marchand, qui portait sans doute un floude sous sa coiffe de l'aventurier, semblait croire qu'en répétant sans cesse son offre quelqu'un l'accepterait. Bashar lui proposa alors une offre, qui s'avéra très efficace car le vendeur disparu comme par enchantement.


Et là, qui vient tourmenter Bashar ? Ses propres amis ! Bon, au moins cela le changeait de la discussion silencieuse du client habituel du bar. Alors à défaut de faire peur, il décida d'engluer...


Mais tout cela ne suffisait pas à le faire se sentir bien dans sa peau ethérée... Il trouva enfin quelqu'un qui avait peur de lui. Il la poursuivit un peu alors qu'elle tentait, souvent avec succès, de se cacher.




Mais las de tout cela, Bashar fut heureux d'apprendre qu'il pouvait redevenir normal. Surmontant sa peur, la féca l'accompagna jusqu'à une pierre en forme de phoenix, ou Bashar redevint enfin normal. Il partit alors avec elle demander des explications au Sram, parvenant à récupérer de quoi retrouver son énergie. Fatigué par ces aventures, il partit se reposer à la taverne, sans cette fois craindre de traverser les murs.

29 mars 2008

Un conte pour un event, d'une certaine manière

Il était une fois un sram, XXX. Il arriva au château d'Amakna, et demanda à voir le Roi Allister. Il proposa un étrange marché. Il dit qu'il avait une solution contre l'invasion des bworks, celle d'Astrub. Il offrait ses services pour vider la ville de ces envahisseurs, sans avoir à combattre. Lui, seul, pouvait s'en charger. Le Roi et ses conseillers étaient intrigués bien sûr. Ils avaient longtemps cherché une solution, mais n'avaient jamais trouvé. Ils demandèrent bien sûr ce que voulait le sram en échange. Il voulait juste qu'ils ne posent pas de questions sur ce qui allait arriver aux bworks.
"J'ai une solution, mais il ne vous sert à rien de la connaître."
C'était un sram, ce n'était pas surprenant. Le Roi accepta l'offre. Mais Fallenster, curieux, voulait tout de même en savoir plus. Il chargea un jeune féca, YYY, d'en savoir plus. Ce dernier passa ainsi quelques jours à Astrub, guettant toute chose inhabituelle.

Or, un jour, il vit le sram arriver, devant la banque. Il avait une drôle de flûte dans les mains. Il ne parla pas, il se mit devant la banque, et commença à jouer de l'étrange instrument. Mais ce n'était pas de la musique qui en sortait, en tout cas pas pour le féca. La flûte ne jouait pas de la musique, elle jouait du bwork. Des phrases en sortaient, et semblaient comme hypnotiser les gens autour du sram.
"ki ve dé kama"
"sui 1 modo, done kama é dofus"
"g dé objè é dé kama"
"vené pour gagné dé kama"
D'autres phrases encore sortaient de la flûte. Le sram traversa la ville. De plus en plus de monde le suivait. Dès qu'un bwork venait à l'entendre, il rejoignait la foule. Le jeune féca fit comme les autres, il suivit l'étrange musicien. Après être sortis de la ville, ils se dirigèrent vers les montagnes. Pour finalement arriver, et entrer, dans une grotte. Le sram jouait toujours de sa flûte magique. La foule arriva dans une grande caverne. Des puits de lumière tombaient du plafond. Une grande fosse se trouvait au milieu. Le feca, même en s'approchant un peu, n'en voyait pas le fond. Et un sadida se tenait près d'une paroi. Il était hirsute, et regardait farouchement cette foule qui posait des questions sans arrêt au sram. Le sadida fit tonner une voix puissante.
"vou voulé dé kamas??"
La foule répondit "ui!!"
"vou voulé dé dofus??"
La foule répondit "ui!!"
"vou voulé dé objé??"
La foule répondit "ui!!"
"c en ba, dan le trou! allé, en ba tous, il ya 1 modo"
Les bworks commencèrent à se jeter dans la fosse. On les entendait tomber, mais jamais atterrir. Le féca comprenait maintenant quelle était la solution. Comme des moutons, les bworks tombèrent tous dans le piège. YYY se garda bien de les suivre, il se tenait un peu à l'écart. Une fois les dernières victimes passées, il s'approcha tranquillement du sadida.
— Je suis désolé, mais les kamas et autres trésors ne m'intéressent pas moi.
— Qui es-tu ? Tu n'es pas comme eux, tu es normal, demanda le sadida.
— J'étais intrigué. Je voulais savoir ce qui allait se passer.
— Et bien tu sais maintenant !
Le sadida le regarda d'un air las.
— Tu peux partir si tu le désires, je n'ai rien contre toi.
— Et eux, dit le féca en montrant la fosse. Vous n'aviez rien contre eux non plus ?
— Ah si, eux je les détestais !
Le sadida poussa un long soupir, qui sembla triste au féca.
— Il y a longtemps... J'étais heureux avec mon amour, mon coeur. Elle était belle. Mais elle était différente. Elle utilisait des sorts que les autres comme elle n'utilisaient pas. Elle faisait des choses que les autres ne faisaient pas. Elle avait des qualités différentes des autres. Mais voilà, ceux comme eux... Comme ces bworks... Ils ne comprenaient pas. Ils ne l'acceptaient pas. Ils l'insultaient. Ils la ridiculisaient. Ils la volaient. Ils voulaient la tuer.
Il soupira à nouveau, et la tristesse était bien plus marquée.
— Un jour, elle ne l'a plus supporté. Elle a disparu. Elle m'a dit au revoir, comme d'habitude. C'est vrai qu'elle avait un drôle d'air dans les yeux. Je n'ai pas su le voir. Elle m'a embrassé, comme toujours. C'est vrai qu'il était plus long ce baiser. Je n'ai pas su le comprendre. Elle m'a dit qu'elle m'aimait. C'est vrai qu'elle avait la voix tremblante. Je n'ai pas su l'entendre. Et je ne l'ai plus jamais revu.
Il ne dit rien pendant un instant.
— Alors ils méritent ça, pour ce qu'ils ont fait.
Le féca regarda le sadida pendant quelques secondes, comprenant mieux.
— Mais moi, dit le féca, je ne peux pas vous laisser faire.
— Je sais, répondit le sadida en le regardant dans les yeux. Il faudra me tuer pour m'arrêter.
— Alors soit.
Le combat ne fut pas très long. Le sadida ne lui laissa pas le choix. Mais le féca resta persuadé d'avoir vu un sourire se dessiner sur le visage du sadida avant de mourir.